La démarche de prendre un rendez-vous chez le « psy » parfois est coûteuse chez certains sujets. Beaucoup de personnes préfèrent vivre avec leurs « symptômes » et demander conseil aux amis ou à leurs proches. Lorsque les conséquences d’une souffrance psychologique devienne invalidantes le recours au professionnel en psychologie revient au premier plan. 

Les symptômes évoqués en psychothérapie et psychanalyse ont en général des conséquences sur une ou plusieurs des sphères principales de la vie d’un individu : ses relations familiales, sa vie amoureuse, sa vie amicale, sa santé, son travail, sa sexualité, son alimentation et son sommeil.
Ainsi il n’est pas possible de décrire tous les symptômes qui peuvent justifier une psychothérapie et une psychanalyse tellement il existe de formes différentes de souffrance mais aussi parce que, pour chacun, il s’agira d’un état qui lui est propre et dont il est le seul à pouvoir dire ce que cela lui fait.

La visée première d’une psychothérapie et d’une psychanalyse n’est pas de supprimer le symptôme à tout prix. En effet, ce dernier a une fonction bien que cette dernière puisse rester énigmatique pour l’être. Pour que les symptômes puissent être réglés, c’est-à-dire disparaître parce qu’ils n’ont plus d’utilité, il s’agira de retrouver ce qu’ils viennent dire par la voie organique, corporelle ou psychique d’une vérité pour l’être qui n’a pu encore se formuler dans une parole.